En septembre dernier, l’Agence Régionale de Santé des Hauts-de-France nous informait de la pollution chimique de l’eau potable due à un pesticide : le chloridazone, substance interdite depuis le 1er janvier 2021, utilisée pour la culture des betteraves. L’eau potable de 105 communes a ainsi été placée sous surveillance renforcée.
À travers cet article, nous vous proposons d’examiner les différents types de pollutions et leurs origines et risques.
1/ La pollution microbiologique
Il s’agit principalement de virus, bactéries et parasites pouvant polluer l’eau lors de l’élimination des ordures ménagères (animales ou végétales), eaux usées des ménages, ou excréments d’animaux. Ce type de pollution représente un risque pour la population et peut entrainer l’apparition de certaines maladies.
Préalablement à sa distribution dans les circuits d’eaux potables, l’eau fait notamment l’objet d’un traitement par chloration : ce procédé consiste à introduire un produit chloré dans l’eau, qui permet d’oxyder les métaux et de détruire les bactéries, germes et matières organiques. L’eau est ensuite filtrée pour éliminer les résidus. Par ce traitement, l’eau devient pure et potable, dépourvue de pollution.
2/ La pollution chimique
Cette pollution est essentiellement due à l’activité humaine et intervient à plusieurs niveaux :
- Au niveau de l’activité agricole : elle se rapporte notamment aux nitrates et phosphates provenant des engrais, des pesticides et herbicides, ou compléments alimentaires pour animaux. Ces substances viennent polluer l’eau en s’infiltrant dans le sol.
- Au niveau de l’activité industrielle : par le biais de l’élimination de métaux lourds, de substances chimiques telles que les hydrocarbures ou le PCB (polychlorobiphényles). La réglementation prévoit le traitement des eaux usées par les entreprises, mais certaines substances restent difficiles à éliminer et se retrouvent ainsi dans l’eau.
- Au niveau de l’activité pharmaceutique : par le rejet des eaux usées des entreprises pharmaceutiques pouvant contenir des traces de substances médicamenteuses. Une étude récente (février 2022) a notamment démontré qu’un quart des rivières de la planète contenaient ce type de substance.
- Au niveau de l’activité domestique : à travers les produits ménagers comme les détergents, peintures, solvants ou encore des substances médicamenteuses présentes dans les urines (30 à 90% de substances seraient rejetées à travers l’urine en fonction du médicament consommé). Ce type de produit reste difficile à traiter par les réseaux d’assainissement, ce qui vient renforcer la pollution des eaux.
3/ Quels risques pour la consommation ?
Consommer une eau polluée au niveau microbiologique représente un risque pour la santé et peut notamment entraîner l’apparition de troubles gastro-intestinaux, de maladies comme les hépatites, la gastro-entérite, ou encore des syndromes neuro-méningés (maux de tête, vomissements, trouble du rythme cardiaque ou respiratoire…).
Quant à la pollution chimique, l’impact des risques sur la santé reste difficile à évaluer, car ils dépendent notamment du type de polluant, de la durée et de la dose d’exposition. Certaines substances peuvent provoquer des intoxications, d’autres comme l’arsenic, favoriseraient l’apparition de certains cancers. Les substances comme les pesticides et nitrates sont également suspectées comme étant cancérogènes. « L’effet cocktail » (cumul de plusieurs substances dans l’eau) serait également à l’origine de certaines pathologies.
Afin de se prémunir de ces risques pour la santé, l’utilisation d’un osmoseur d’eau permet une filtration optimale de l’eau. Une consommation quotidienne en toute sécurité et un confort d’utilisation indéniable !
N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations sur ce dispositif.